Un bon article à lire absolument… 8 avril
Nous sommes toujours sous le coup de « l’imposture climatique »… Ceux qui souhaitent avoir une vision plus sustainable du dérèglement politico-climatique que celle de notre pingouin sur sa banquise peuvent lire les messages précédents…
Le climato-sceptique en chef
article publié le 20/03/2010
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Fut un temps où il était de bon ton de prétendre préférer se tromper avec Sartre qu’avoir raison avec Aron. S’il n’est pas utile de s’étendre sur l’ambiguïté de la formule quelque peu caricaturale, convenons que les termes du débat d’alors s’appuyaient sur une substance difficilement contestable. Le transposer aux tartarinades que Claude Allègre essaie, avec la complicité d’une partie de la presse, d’imposer sur un sujet qui n’est pas son domaine de compétence spécifique, s’apparente à une sorte » d’imposture », pour reprendre la formule de l’ancien ministre. Pour le coup, il vaut mieux suivre les centaines de scientifiques qui démontrent que, pour le moins, le principe de précaution conduit à la prudence plutôt que se jeter dans la théorie du complot dont Claude Allègre semble l’adepte.
JC
Sous le titre Contrer les climato-sceptiques, Claude Pénit, dans La Lettre 29, dénonçait cette turpitude qui sert toujours les mêmes. Dans les années 1930, une partie de la droite affirmait qu’il valait mieux Hitler que le Front populaire. Bien entendu, la situation présente n’est guère comparable mais certains aujourd’hui préfèrent ostensiblement les propriétaires du capital aux citoyens !
Dans Médiapart du 24 février 2010, sous l’excellent titre « Claude Allègre en Poujade du climat », la journaliste et auteure Jade Lindgaard dénonce celui que Denis Sieffert, dans le numéro 1092 de Politis, prend comme exemple pour stigmatiser ceux qu’il dénomme « les beaufs » !
De son côté Yves Le Treut, scientifique modélisateur du climat qui a participé au rapport du GIEC, affirme dans Terraeco.net : Le Giec ne doit pas s’excuser d’être ce qu’il est.
Décidément, si le climato-scepticisme enthousiasme les bateleurs, de nombreux véritables intellectuels élèvent la voix à l’encontre de ce scientisme de foire. On lira, dans Alternatives économiques, l’excellent Le climat, l’imposteur et le sophiste d’Olivier Godard. « Jusqu’où notre sophiste ira-t-il pour défendre l’indéfendable ? », s’interroge Olivier Godard. Très loin,sans doute malheureusement car n’est pas Platon qui veut or, « le sophiste se contente des apparences, le dialecticien de la preuve ». L’ancien conseiller du MEDEF, François Ewald, est peut-être un orfèvre en la matière !
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