Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique de la Terre mère

Les victimes du changement climatique doivent être écoutées: c’est ce qu’a voulu exprimer la « Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre mère » qui s’est achevée, jeudi 22 avril, à Cochabamba, en Bolivie. Réunie à l’initiative d’Evo Morales, le président bolivien, la conférence, ouverte le 20 avril, a réuni près de 20 000 personnes, dont de nombreux représentants des communautés indigènes. Il s’agissait de contrebalancer « l’accord de Copenhague », conclu en décembre 2009 et que nombre de petits Etats récusent.

 

 

 

 

 

Des Argentins bloquaient une route pour l'Uruguay, après la décision, le 20 avril 2010, de la Cour internationale de justice de débouter l'Argentine dans son conflit qui l'oppose avec l'Uruguay, accusé de polluer le fleuve qui sépare les deux pays.

Compte rendu Un différend entre l’Argentine et l’Uruguay relance l’idée d’un tribunal de l’environnement

 

En 2000 avait eu lieu à Cochabamba une révolte contre le prix de l’eau imposé par la multinationale Bechtel. Cette « guerre de l’eau » avait été une étape marquante du mouvement altermondialiste en Amérique latine. Sous ces auspices, la Conférence a adopté une déclaration finale, intitulée « Accord des peuples », très politique : « Nous sommes confrontés à la crise terminale d’un modèle patriarcal (…). Le système capitaliste nous a imposé une logique de concurrence, de progrès et de croissance illimitée. Ce régime de production et de consommation cherche le profit sans limite, séparant les êtres humains de la nature, établissant une logique de domination sur les êtres vivants, convertissant tout en marchandise. »

Le changement climatique apparaît comme le symptôme majeur de cette crise générale, et le texte incrimine plusieurs fois les Etats-Unis, dont chaque habitant émet « 23 tonnes de CO2 par habitant, ce qui représente neuf fois les émissions d’un habitant du tiers-monde ». Il se conclut par la proposition d’un tribunal international de justice climatique et environnemental et l’appel à un référendum mondial sur le changement climatique portant, notamment, sur la nécessité d’une « déclaration universelle des droits de la mère Terre ». Le texte demande aussi que dans la deuxième période du protocole de Kyoto, de 2012 à 2017, les pays développés s’engagent à réduire leurs émissions de 50%.

« LA VOIX DES PAUVRES »

Peu d’Etats étaient représentés officiellement, et seul un président, Hugo Chavez, du Venezuela, est venu. Le gouvernement français était représenté par Brice Lalonde. Les discussions ont porté sur de nombreux sujets, notamment sur la place de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique, le droit des communautés vivant dans les forêts, la responsabilité des pays riches à l’égard des futurs réfugiés climatiques.

« C’était un moment important, dit Pauline Lavaud, de la fondation France Libertés: pour la première fois, il y avait un espace dans lequel les gens, directement affectés par le changement climatique, pouvaient s’exprimer. » Pour M. Lalonde, « il y avait ici de l’enthousiasme, de l’énergie, qu’il faut transformer en énergie utile. Les pays de l’ALBA [association de dix pays d'Amérique latine autour de la Bolivie et du Venezuela] peuvent porter la voix des pauvres, s’ils ne rejettent pas totalement Copenhague ».

M.Lalonde juge intéressante l’idée de tribunal international: « Il y a cinquante traités sur l’environnement mais pas d’organe juridictionnel commun. J’ai proposé à Evo Morales, que j’ai rencontré, d’en parler au Sommet sur la Terre qui aura lieu à Rio de Janeiro en 2012. » L’« accord des peuples » adopté à Cochabamba va être intégré officiellement comme « soumission » dans le texte de négociation sur le climat mené par les Nations unies.

Malgré sa virulence, il pourrait jouer un rôle utile, en soulignant l’insuffisance de l’« accord de Copenhague ». Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature du 22 avril, les engagements des pays au sein de celui-ci sont très en deçà de ce qui serait nécessaire pour limiter le réchauffement prévisible à moins de 2ºC.

 

Hervé Kempf (LE MONDE)



La presse étrangère soutient les scientifiques…

 

French Researchers Ask Science Minister to Disavow Climate Skeptic

on April 2, 2010 5:08 PM | | 9 Comments

 

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PARIS—More than 400 French climate scientists want science minister Valérie Pécresse to take a clear stand against the country’s most vocal climate skeptic, geochemist Claude Allègre of the Institute of Geophysics of Paris (IPGP). On Wednesday, the group sent Pécresse a letter denouncing Allègre’s latest book, L’imposture climatique (The Climate Fraud), and asking her to express confidence in the climate research community. Allègre was science minister from 1997 until 2000.
The book—a series of interviews with journalist Dominique de Montvalon—includes a harsh attack on the Intergovernmental Panel on Climate Change, which Allègre calls a « mafia-like system » that propagates a « baseless myth. » Climate scientists and journalists at several newspapers have argued that the book is riddled with errors, distortions of the data, and outright lies.
The dispute has played out for 2 months in raucous TV and radio debates and countless op-eds. French scientists say it’s time for the government and several prominent lab directors to take sides. The group also takes aim at IPGP Director Vincent Courtillot, another global warming skeptic. Allègre and Courtillot have made « false accusations » and « have forgotten the basic principles of scientific ethics, breaking the moral pact that binds every scientist to society, » Wednesday’s letter says. Pécresse has yet to address the letter directly, but on Wednesday, she told the newspaper Libération that she wants the Academy of Sciences to organize a debate about the issue.
« I couldn’t care less, » Allègre was quoted as saying today by Libération. He called the letter a « useless and stupid petition. » Climatologists « have wasted a lot of public money [studying climate change] and they’re afraid of losing their funding, afraid of losing their jobs, » he said.
Allègre, who won the prestigious Crafoord Prize in 1986, has written many popular science books. He was a combative and at times abrasive figure as minister, and his attempt to reform the French science system triggered massive protests that ultimately helped to sink the plan. There has been speculation that he might join the government of President Nicolas Sarkozy, with whom he is said to have good rapport.



Des informations pour comprendre que le changement climatique ne peux pas être remis en cause tel qu’il est par les climatosceptiques !

Pour ceux qui veulent comprendre le changement climatique…

 

L’adresse d’un site incontournable sur lequel vous trouverez matière à argumenter. Sur ce site qui s’adresse autant aux débutants qu’aux scientifiques, vous pourrez obtenir les réponses à toutes vos questions…
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/05/start-here/



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